Vous avez subi un harcèlement moral sur votre lieu de travail, vous êtes insatisfait par rapport à votre salaire ou vous avez d’autres projets personnels. Bonne nouvelle, vous pouvez envisager un départ à l’amiable avec votre employeur grâce à la rupture conventionnelle. Ce mécanisme n’est rien d’autre que la résiliation d’un accord mutuel du CDI, résultant de la décision des parties impliquées (employé et employeur) afin de mettre fin au contrat, et il implique systématique des indemnités et droits au chômage.
L’indemnité en cas de rupture conventionnelle peut varier en fonction de plusieurs facteurs, notamment votre ancienneté et les derniers salaires perçus. Si vous voulez négocier une indemnité plus élevée, vous devez savoir calculer ce montant et vous trouverez plus d’information sur le site : rupture-conventionnelle.com.
Comment calcule-t-on les indemnités de rupture conventionnelle ?
En signant le contrat de rupture conventionnelle, votre employeur a la responsabilité de vous verser une indemnité qui ne peut être inférieure au montant de l’indemnité de licenciement. En d’autres termes, elle ne doit pas être inférieure à 1/3 du revenu mensuel pour chaque année d’ancienneté à partir de dix ans ou de 1/4 de votre revenu mensuel pour chaque année d’ancienneté jusqu’à dix ans.
En calculant votre indemnité, vous devez tenir compte de votre salaire de référence en fonction de la formule qui présente le plus d’avantages :
1. Considérez vos 12 derniers salaires mensuels perçus avant la fin du contrat et calculez la moyenne. Dans le cas où vous n’avez pas 1 an d’ancienneté dans l’entreprise, le calcul sera effectué au prorata de votre temps passé.
2. Vous pouvez considérer également le tiers de vos 3 derniers salaires mensuels. Dans ce cas, il faut prendre en compte les primes ou bonus par an ou à titre exceptionnel perçus par le salarié dans la limite d’un montant calculé au prorata.
Il existe également des outils en ligne qui permettent d’estimer l’indemnité spécifique à la rupture conventionnelle.
